« Bien entendu, nous pouvons appliquer les stimuli administrés aux patients paralysés de la moelle épinière non seulement par l’intermédiaire de la moelle épinière, mais également par l’intermédiaire du cerveau. Cette année, le groupe de l’Université de Lausanne en Suisse a implanté un stimulateur dans le cerveau de patients qui pouvaient à peine marcher, leur permettant de marcher plus facilement. Puisqu’il s’agit d’une méthode que nous pratiquons depuis des années, nous veillerons à ce que nos patients puissent également bénéficier de cette opportunité.

Au-delà de ce dernier développement, permettre aux patients de contrôler eux-mêmes ces stimuli de la moelle épinière constitue une autre possibilité passionnante. Dans un premier temps, cela pourrait être réalisé en utilisant des produits disponibles dans le commerce qui appliquent des stimuli à travers le cuir chevelu. De plus, si nécessaire, le même contrôle pourrait être assuré ultérieurement via des électrodes implantées dans le cerveau du patient. Les études à ce sujet progressent rapidement dans de nombreux centres et les premiers résultats positifs ont déjà été obtenus. »